Le sacré d’Ousmane Dembélé n’est pas uniquement celui d’un phénomène du football français. En plus du collectif parisien, l’attaquant du PSG a pu compter sur Luis Enrique. Et sur son préparateur physique personnel pour se métamorphoser.
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Le Ballon d’Or remporté par Ousmane Dembélé ne consacre pas seulement le talent exceptionnel de l’attaquant du PSG. C’est aussi la réussite d’un travail de fond entrepris depuis plusieurs années pour transformer un joueur fragile physiquement en véritable machine de haut niveau. Longtemps freiné par des blessures musculaires à répétition, souvent liées à une mauvaise hygiène de vie et une approche approximative de la gestion de son corps, Dembélé a su renverser la tendance. Et derrière cette métamorphose, un homme revient avec insistance : Jean-Baptiste Duault, son préparateur physique personnel depuis 2020.
Jean-Baptiste Duault, l’artisan de la métamorphose
Ancien kiné et préparateur de l’Équipe de France d’athlétisme, Jean-Baptiste Duault a été repéré par l’entourage de Dembélé il y a cinq ans. À l’époque, le joueur, alors au FC Barcelone, enchaînait les blessures et semblait incapable d’exprimer son potentiel sur la durée. L’arrivée de Duault a marqué un tournant. Grâce à un suivi individualisé, des séances adaptées et une nouvelle hygiène de vie, l’ailier français a progressivement retrouvé une régularité physique inédite dans sa carrière. Ce travail de l’ombre a permis à Dembouz de se libérer mentalement et de franchir un cap décisif dans son jeu.
Le PSG a intégré son préparateur dans le staff
Conscient de l’importance capitale de Duault, le PSG a accepté d’intégrer le préparateur physique dans son staff dès l’arrivée de Dembélé en 2023. Une preuve supplémentaire de la confiance accordée à ce duo gagnant. Le Ballon d’Or de l’international français est donc aussi celui d’un homme qui a su transformer sa carrière et lui offrir la constance tant attendue. Aujourd’hui, Ousmane Dembélé rayonne au PSG et sur la scène internationale, mais il n’oublie pas que sans le travail acharné de Jean-Baptiste Duault, cette consécration n’aurait peut-être jamais été possible.
