Si rares sont les titis parisiens à parvenir à évoluer en équipe première, la formation du PSG parvient à sortir de nombreux talents. Et la génération 1997 avait de sacrés spécimens…
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Le vivier parisien est l’un des plus dense du monde. Et pour le PSG, la formation est de nouveau au cœur du projet. Pour autant, pas facile pour les titis de sortir du lot et de s’imposer en équipe première. Seuls Presnel Kimpembe, Adrien Rabiot et plus récemment Warren Zaïre-Emery ont réussi à le faire. Pourtant, parmi la génération 1997, le PSG avait du lourd en magasin. Nathan Epaillard en faisait partie à l’époque et a cotôyé les Christopher Nkunku, Fodé Ballo-Touré et autre Jean-Kevin Augustin. Interrogé par Farid Rouas dans « 100% Foot Farid & Co », sur Instagram, Nathan Epaillard a donné le nom de celui qui était le plus fort de la génération 1997 : « En jeune, Jean-Kevin Augustin était impressionnant physiquement. Même quand il s’entraînait avec les pros et redescendait en N2, il dominait totalement. Franchement, j’ai rarement vu un joueur faire autant de différences dans un championnat aussi relevé. On oublie qu’il n’avait alors que 18 ou 19 ans : à ce moment-là, il était vraiment très fort. Aujourd’hui, la carrière parle d’elle-même : Nkunku a connu une évolution plus tardive. Sur la maturité et l’intelligence de jeu, il a surpassé tout le monde de la génération. Jusqu’en U17 nationaux, et même en U19, il n’était pas forcément titulaire. Mais Laurent Blanc l’a directement lancé en pro. Ce qu’il a réalisé à Leipzig a été exceptionnel. Je pense qu’il y restera comme une légende. Le choix de Chelsea n’était pas une mauvaise décision : à ce moment-là, il avait beaucoup d’options. Ce sont surtout les blessures qui l’ont freiné. Mais je suis convaincu qu’il va retrouver son meilleur niveau. Et à son top, pour moi, il a sa place dans n’importe quel grand club européen ».
