Ce n’est pas la première fois que Gianluigi Donnarumma se retrouve face à une problématique de prolongation de contrat. Après 2017 et 2021 avec l’AC Milan, c’est avec le PSG que l’Italien se montre gourmand. Mais cette fois, il ne gagnera pas.

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Gianluigi Donnarumma a connu sa première titularisation à 16 ans, en 2015, avec l’AC Milan. Lancé dans le grand bain par Sinisa Mihajlovic, le gardien italien a très vite endossé le costume de prodige. Un talent qui a très vite très bien gagné sa vie. Et notamment parce que Donnarumma a choisi de confier la gestion de sa prometteuse carrière au meilleur d’entre tous les agents : Mino Raiola. Et déjà, à l’époque, chaque négociation salariale était un combat.
2017, la première danse
Après deux belles premières saisons dans les buts de l’AC Milan, Gianluigi Donnarumma bombe le torse. Et Mino Raiola se hâte d’aller lui chercher son premier contrat en or. Les négociations sont longues et douloureuses, notamment parce que le Milan n’est pas dans une bonne période et que les propositions juteuses arrivent en coulisses. Mais Raiola obtient finalement tout ce qu’il a demandé et Donnarumma gagne sa première bataille.
Le PSG siffle la fin de la récré
En 2021, bis repetita. Mino Raiola pose les bases des négociations avec le Milan pour que son poulain poursuive l’aventure : Entre 10 et 12 M€ de salaire annuel et 20 M€ de commissions. Les Milanais ne monteront pas au-dessus de 8 M€ par an alors Gigio cherche une porte de sortie et le PSG lui ouvre grand ses portes après un Euro de haut-vol de l’Italie. Les 10 M€ de salaire sont là. Mais quatre ans plus tard, le regretté Mino Raiola n’est plus là et le PSG a décidé de siffler la fin de la récréation. Terminé les gros salaires, pour rester, Donnarumma devra se contenter d’un fixe de 7 M€, contre 10 aujourd’hui, et 3 M€ de bonus divers en cas de bonnes performances individuelles et collectives. Son clan refuse et Paris lui ouvre donc les portes d’un départ, allant même jusqu’à recruter son successeur désigné, le Français Lucas Chevalier. Après deux belles victoires, la troisième se refuse à lui. Et sur le marché des transferts, rares sont les clubs à pouvoir s’aligner sur 10 millions à l’année…