Champion d’Europe en titre, le PSG voit les clubs réclamer plus d’argent aux dirigeants parisiens dès qu’il s’agit d’un transfert. Un mécanisme logique pour un club à qui tout réussi…

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Depuis son rachat en 2011 par QSI, le PSG est devenu une puissance économique incontournable sur le marché des transferts. Avec les moyens financiers colossaux offerts par le Qatar, le club de la capitale s’est régulièrement heurté à une inflation artificielle des prix dès qu’un joueur entrait dans son viseur. Mais depuis sa victoire en Ligue des Champions, une première historique pour Paris, cette tendance semble s’être encore accentuée. Devenu le club à abattre, le PSG doit désormais composer avec une nouvelle réalité : son prestige européen attise les convoitises… mais fait surtout grimper les tarifs.
Zabarnyi, un prix fou pour le PSG
Luis Campos l’a coché comme une priorité pour renforcer l’axe central parisien cet été : Illya Zabarnyi plaît énormément au sein de la cellule de recrutement. Mais Bournemouth a fixé un prix de 75 millions d’euros pour son défenseur ukrainien. Une somme « gonflée », surtout si l’on compare avec le transfert de Dean Huijsen au Real Madrid, conclu pour 62,5 millions d’euros, soit 12,5 millions d’euros de moins. Le club anglais semble bien conscient de l’appétit de Paris et de ses moyens post-LDC. Et comme d’autres avant lui, il espère profiter du nouveau statut du PSG pour maximiser ses gains.
« Le PSG paye la taxe champion d’Europe »
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il s’intensifie avec le succès continental du PSG. Désormais perçu comme une référence sur la scène européenne, le club de la capitale attire les regards… et les surenchères. Le journaliste Elton Mokolo s’en explique dans l’After Foot sur RMC : « Le PSG paye la taxe champion d'Europe. On va un peu plus te soutirer de l'argent et c'est de bonne guerre ». Chaque dossier s’annonce plus complexe, chaque négociation plus tendue. Paris ne peut plus espérer faire de « bons coups » facilement. Son prestige a un prix, et il est élevé. Pour bâtir un effectif taillé pour conserver son titre en Ligue des Champions, le PSG devra s’habituer à ce nouveau traitement. Une rançon du succès que Doha semble prêt à assumer.