Souvent critiqué pour son omnipotence et sa personnalité « atypique », Nasser Al-Khelaïfi a beaucoup changé depuis deux ans. Une métamorphose qui permet au PSG de prendre son envol, sans le mettre de côté.

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Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du PSG en 2011, Nasser Al-Khelaïfi s’est imposé comme la figure centrale du projet. Présent sur tous les fronts, du recrutement aux vestiaires, le président parisien s’est longtemps illustré par une gestion très personnelle, parfois jugée contre-productive. Trop proche des stars, souvent accusé de favoriser certains joueurs ou de manquer de fermeté dans les négociations, NAK a cristallisé bon nombre de critiques au fil des saisons. Des tensions internes aux échecs en Ligue des champions, son omniprésence a été pointée du doigt comme l’un des freins à la pleine éclosion du PSG en Europe.
Luis Campos - Luis Enrique : le vrai duo gagnant
Mais depuis deux saisons, le PSG a changé de cap. En laissant les clés du sportif à Luis Campos, fin stratège du mercato, et à Luis Enrique, tacticien reconnu, Nasser Al-Khelaïfi s’est enfin mis en retrait. Une révolution silencieuse mais salvatrice. Exit les interventions intempestives ou les décisions émotionnelles : Paris travaille désormais avec cohérence et continuité. Le recrutement est ciblé, le vestiaire mieux géré, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Le PSG n’a jamais semblé aussi solide, aussi uni. Ce virage stratégique est sans conteste l’un des meilleurs choix opérés depuis le début de l’ère QSI.
Un président enfin à sa place, un club qui s’envole
Cette métamorphose de NAK, longtemps jugé ingérable par certains observateurs du football français, est un tournant majeur dans l’histoire du PSG. En se recentrant sur son rôle de président, il permet au club de respirer, de grandir et de viser plus haut sans être freiné par des considérations extra-sportives. Une posture présidentielle assumée qui redore son image et renforce celle du club, désormais mieux structuré que jamais. Le PSG a trouvé son équilibre, et cela commence par une chose simple : que chacun reste à sa place. Une leçon que Nasser Al-Khelaïfi semble enfin avoir apprise.